Quito, capitale de l'Équateur compte environ 2,1 millions d'habitants.
La ville s'étend du nord au sud sur 50 km de longueur, à une altitude de 2 850 m, sur les flancs du volcan Guagua Pichincha.
C’est la deuxième capitale la plus haute du monde après La Paz en Bolivie.
Au sud de la ville se trouve le centre colonial historique fait d’un savoureux mélange de cultures et d’identité.
L'UNESCO a d'ailleurs déclaré Quito Patrimoine de l'Humanité en 1978 pour son architecture coloniale.
Sur la Place de l'Indépendance, entre cathédrales, monuments historiques et paysages naturels, nous n'en finissons pas de découvrir les merveilles de la capitale.
Nous tombons à pique, c'est le jour de la relève de la garde, orchestrée par le très populaire président Rafael Correa lui-même, depuis le balcon du palais présidentiel.
Nous assistons à de belles démonstrations de ferveur patriote et de fierté nationale, lorsque plusieurs hymnes sont chantés en chœur, entre 2 manœuvres de soldats.
Nous quittons la capitale et nous faisons route au Nord pour rejoindre la communauté indienne de Chilcapamba.
Nous dormirons le soir dans la communauté, au pied du volcan endormi culminant à 4 609 mètres d'altitude.
Au petit matin, un indien de la communauté nous présente ses costumes et son artisanat.
Sa spécialité est la fabrication de semelle de chaussure en fibres d’agave, qu’il tresse tout simplement sur son mollet.
Les indiens élèvent aussi des cochons d’Inde pour arrondir leur fins de mois.
Mais, la vie d'un cochon d'Inde en Equateur n’est pas rose.
Ce petit animal est un met particulièrement prisé les jours de fêtes…
Notre première randonnée nous amènera à la magnifique lagune de Cuicocha, située au cœur d’un cratère sur le flanc du volcan Cotacachi (4944m).
Nous partons faire le tour du cratère par la crête que l’on peut voir sur la photo.
Cette randonnée d’altitude moyenne (3000m-3400m) nous permet un début d’acclimatation aux futures randonnées, tout en découvrant une flore magnifique et variée.
Après quelques heures de marche intense nous atteignons le versant opposé.
Dans le cratère, les dômes volcaniques des îles Wolf et Yerovi sont le fruit d’éruptions.
De couleur argentée, verte ou bleue, l’eau du lac est localement réchauffée par des bulles de dioxyde de carbone qui s’échappent du fond.
Dans une partie basse sur les flancs de la lagune, les fameuses Oreilles d’Eléphants (Alocasia).
Un avant-goût de la forêt amazonienne ?
En route nous parcourons les petits villages, plus authentiques les uns que les autres.
Nous partons par la ville d’Otavalo.
Nous découvrons le marché d’Otavalo, connu dans le monde entier pour sa diversité et sa richesse.
Dès l’aube, les paysans apportent des différents villages, légumes, fruits, volailles, tissus, poteries.
Nous assistons à un incroyable déballage composant une véritable symphonie de couleurs.
Farine, riz, quinoa, haricots, maïs, ce marché est une véritable mine.
Sur le marché, le plat traditionnel est le cochon grillé.
Dès les premières heures de la journée, les indiens s’en délectent.
L’occasion pour nous de goûter à la bête.
La province d’Otavalo est l’une des plus prospères, mais aussi l’une des plus traditionnelles.
Ceci s’en ressent à travers leurs vêtements traditionnels.
Après la visite du marché, nous entamons une petite randonnée aux alentours du volcan Imbabura.
Une promenade dans la campagne équatorienne à la rencontre des éleveurs et des cultivateurs.
Sur notre passage, les enfants s’amusent et regardent intrigués les étranges randonneurs venus de nulle part.
La sierra désigne en Équateur la partie andine du pays, qui s'étend sur environ 800 km de la frontalière de la Colombie au Nord à la frontière du Pérou au Sud.
C'est l'une des quatre régions physiques du pays, avec la Côte Pacifique à l’Ouest, l'Amazonie à l’Est et les Iles Galápagos.