ATRAX.FR - Spitzberg 2014

Camp de base – Bienvenue au Spitzberg

Après un vol depuis Oslo, nous arrivons dans la petite ville de Longyearbyen.

Il est 1h du matin, nous entamons notre première « nuit » sous tente.

Au loin, on peut apercevoir 2 glaciers dont celui de Svéa, à droite, près duquel nous installerons, le surlendemain, notre premier campement.




Camp de base – Longyearbyen

Notre première journée est consacrée à la découverte de la ville et à la préparation de l’expédition.

Longyearbyen est la capitale administrative du Svalbard et compte à peu près 2400 habitants.




Camp de base – Longyearbyen

La ville tire son nom de celui de John Munro Longyear (1850-1922), un homme d'affaires américain qui créa la ville en 1906 pour y exploiter le charbon.

Aujourd'hui, la plupart des mines autour de Longyearbyen ont cessé leur production, et seule une mine reste encore en service pour une vingtaine d'années.




Camp de Svéa

Après avoir traversé le fjord en bateau, nous installons notre campement sur cette plage, non loin du glacier de Svéa.

Nous n’avons qu’une hâte, partir à l’assaut du monstre de glace.




Camp de Svéa

Nos kayaks nous attendent sagement le long de la plage.

Demain nous mettrons le cap vers le glacier.




Camp de Svéa

Bien installés, nous profitons du soleil généreux de cette fin de journée.

Nous sommes à la fois impatients et inquiets face à l’aventure qui nous attend sur cette terre hostile.




Camp de Svéa

Mais avant de rejoindre le glacier, il nous faut d’abord penser à notre sécurité.

Il faut savoir qu'il y a 2 semaines, un ours a saccagé la tente messe d'un camp situé non loin de là.

Chaque « nuit », nous monterons donc la garde, à tour de rôle, et pendant 2h chacun.

Seulement 4 heures après mettre couché, on vient me réveiller et j’entame mon tour de garde.




Camp de Svéa

Il est environ 3h du matin et j’attends de pied ferme la star locale : l’ours polaire.

Pour cette expédition, notre guide Tito est armé d’une carabine.

Nous avons à notre disposition, une corne de brume, un pistolet lance-fusée et un téléphone satellite.

Chacun de nous porte également en permanence autour du cou un stylo d’alarme, afin de faire fuir tout agresseur de type plantigrade.




Camp de Svéa

Pendant mon tour de garde, j’explore les environs du camp, sans trop m’éloigner et en profite pour faire quelques photos.

Ici les bords du fjord nommé Isfjord (Fjord de glace), dans lequel nous naviguerons en kayak pour rejoindre le glacier de Svéa.




Camp de Svéa

Toujours pendant mon tour de garde, j’observe les alentours.

Si nous avons la mer devant le camp, l’arrière est géologiquement catastrophique.

Avec tous ces monticules comment serions-nous capable de voir arriver un ours, on ne voit rien à 10 mètres.




Camp de Svéa

Et justement, un renard arctique vient de faire son apparition… à 3 mètres des tentes, où mes compagnons dorment sereinement.

Pour un tour de garde efficace, on repassera…

Fort heureusement pour nous, ce renard n’est pas une menace.




Camp de Svéa

Plus tôt dans la soirée, un petit iceberg s’est rapproché de notre campement.

Un avant-goût de ce qui nous attendra le lendemain.




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