ATRAX.FR - Namibie Botswana Zimbabwe 2012

Frontière entre le Zimbabwe et la Zambie – Chutes Victoria

Situées à la frontière entre la Zambie (en face) et le Zimbabwe (où a été prise la photo), les Chutes Victoria figurent parmi les plus spectaculaires du monde, elles offrent un spectacle grandiose.

Le Zambèze, un des plus grands fleuves d'Afrique, s'engouffre ici bruyamment dans une série de gorges sur 1,7 km de largeur.

Ceci provoque une brume aux couleurs de l'arc-en-ciel, visible à plus de 20 km de distance.



Frontière entre le Zimbabwe et la Zambie – Chutes Victoria

Bien qu'elles fussent connues des populations locales sous le nom de Mosi-oa-Tunya, la « fumée qui gronde », David Livingstone, un explorateur écossais fut le premier Européen à observer ces chutes en 1855.

Il les renomma en l'honneur de la Reine Victoria du Royaume-Uni.

La ville zambienne voisine, Livingstone, porte le nom de l'explorateur.



Frontière entre le Zimbabwe et la Zambie – Chutes Victoria

Cette vue prise depuis le pont en fer permettant de traverser d’un pays à l’autre permet de se faire une idée du canyon par lequel s’évacue l’eau.

Ceci permet également de faire quelques pas en Zambie, juste pour le plaisir d’avoir foulé un autre pays.



Zimbabwe – Centre de réintruction de lions

Quelques courageux partent à la rencontre des lions dans un centre qui les réintroduit dans des pays où ils sont peu nombreux.

Après avoir écouté les règles de sécurité et signé une décharge, nous pouvons approcher ces deux lions, un frère et sa soeur.



Zimbabwe – Centre de réintruction de lions

Agés de 12 mois, ces deux lions n’ont pas encore l’instinct de chasseur qui se développe vers 18 mois, ils sont encore très joueurs !

C’est la raison pour laquelle nous avons pu les approcher et les caresser mais il faut que quelqu’un attire leur attention ailleurs en agitant des bouts de bois ou des feuilles de palmiers.

Si le lion commence à vouloir « jouer » avec vous, un bâton permet de dessiner dans le sable près de sa tête pour capter son attention ailleurs et ainsi pouvoir reculer sans geste brusque.

Une expérience à couper le souffle où les minutes paraissent des heures.



Botswana – Parc de Chobe

Nous quittons le Zimbabwe pour entrer au Botswana où nous campons au bord d’une rivière, à côté du parc de Chobe.

Et comme souvent lorsque vous êtes au bord de l’eau dans ces régions africaines, il faut faire attention à la faune qui y vit.

Nous sommes prévenus.



Botswana – Parc de Chobe

Dans le camping, nous apercevront des phacochères, et visiblement les locaux s’en servent comme tondeuse à gazon.

C’est leur façon de manger qui nous a étonnés au premier abord, ils se mettent sur les genoux pour atteindre l’herbe.

Pour en avoir mangé au Zimbabwe, la viande de phacochère est un délice !



Botswana – Parc de Chobe

L’observation des animaux ce fait généralement tôt le matin ou à la tombée de la nuit.

Nous nous levons donc à 5h du matin, malgré les fraiches températures, pour entrer dans le parc.

Un groupe d’une dizaine de lionnes, intriguées par notre présence, se déplace à la recherche de nourriture.



Botswana – Parc de Chobe

Le parc national de Chobe est principalement composé de marécages, de plaines inondées, de lacs asséchés, de rivières et de forêts.

Un environnement parfait pour cette famille d'hippopotame qui rejoint leur piscine habituelle.

Ils n’en ressortiront que la nuit tombée pour manger de l’herbe sur la terre ferme.



Botswana – Parc de Chobe

Rencontre avec un mâle impala, animal que nous croiserons durant tout le voyage, en groupe de 15 à 100 individus.

Les impalas vivent dans les savanes où l’herbe (courte ou moyenne) abonde.

Seuls les mâles possèdent des cornes en forme de S qui mesurent de 40 à 90 cm de long.



Botswana – Parc de Chobe

Des hippopotames dans leur milieu naturel.

Ils vivent en grands groupes dominés par un mâle polygame et irascible.



Botswana – Parc de Chobe

Si les acacias de la savane ont atteint des tailles leur permettant d'échapper aux zèbres et aux antilopes, leurs feuilles constituent par contre un met de choix pour les girafes.

Mais ici, une lionne toute proche attire leur attention.

Adulte et en bonne santé la girafe n'a rien à craindre, par contre les jeunes qui échappent à la surveillance de leur mère…



Botswana – Parc de Chobe

Très rare à observer, nous avons la chance de croiser un hippotrague noir.

Ils sont reconnaissables à leurs hautes cornes fortement recourbées vers l'arrière mesurant environ 100 à 120 centimètres.



Botswana – Parc de Chobe

Très rependus dans cette région, les choucadors à oreillons bleus se distinguent par leur plumage d’un bleu magnifique.



Botswana – Parc de Chobe

Autour de nos tentes des babouins tentent par tous les moyens de nous subtiliser de la nourriture.

Il est donc prudent de toujours fermer nos tentes.



Botswana – Parc de Chobe

Pour l’observation des animaux, une règle est d’or : là où il y a de l’eau, il y a de la vie.

Alors prenons alors un bateau pour voir les animaux de plus près.

Un groupe de buffle se mélange avec un troupeau d’éléphants.



Botswana – Parc de Chobe

Alors que l’on ne s’y attendait pas, un petit groupe d’éléphant traverse la rivière.

Il faut savoir que les éléphants sont d’excellents nageurs !

Inquiets en voyant de jeunes éléphanteaux peiner pour traverser, nous avons été étonnés de voir que les mères portent les plus petits sur leurs dos.



Botswana – Parc de Chobe

Ils l’ont fait ! Un soulagement pour des voyageurs comme nous peu habitués à ce spectacle.

C’est tout de même une grande traversée pour un animal de ce gabarit…

Un éléphant solitaire en profite pour prolonger sa baignade.



Botswana – Parc de Chobe

Avec une surface de près de 11.000 km², le parc animalier de Chobe est très célèbre pour ses nombreux éléphants : environ 40 000. (pour comparaison Alsace = 8 280 km²)

Nous resterons de longues minutes à observer cette force de la nature.



Botswana – Parc de Chobe

Et bien sûr là où il y a de l’eau, il y a des crocodiles.

Derrière une cigogne du Sud de l’Afrique s’éloigne discrètement.



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